Garde du corps






Pellicule épaisse
Sous l'atonie, le corps s'ennuie
Il s'écoute absorber les journées
Et se souvient de paroles enterrées
Aussi minéralisées que la plainte du soldat inconnu
Il se souvient, là est sa perte
Du jeu des magnétismes et des offres adorables
Qui l'emmêlaient soudain aux fils de ses penchants
La peau est criblée d'ondes électromagnétiques
Pieds et poings liés à la bouche qui les devançait
Toujours avide des alertes et des éclats perdus
Des effets d'un style familier, un épiderme si connu, avant
Dans une autre vie obsédante






Mars 2011