De ce si long, précieux voyage
Seul restera l'effritement des cartilages
Le dos appuyé aux abandons
Mais revendiquant encore l'absolu
Mais revendiquant encore l'absolu
C'est mon droit
Je continue à sourire aux abeilles
Reste à entendre dans ce que la moelle épinière me délivre
Je continue à sourire aux abeilles
Reste à entendre dans ce que la moelle épinière me délivre
Tant d'application à glisser sous les sillons du disque écrasé
Le chant d'adieu
M'échapper se fait en trainant les hanches
Le chant d'adieu
M'échapper se fait en trainant les hanches
Les lombaires sonnent le glas des aventures extra célestes
Après tant de détonations, de donations, de flexibilité dans le port
Après tant de détonations, de donations, de flexibilité dans le port
C'est donc tout ce qui me sera légué
Pas même une hernie
La douleur vicieuse électrise chaque geste
La douleur vicieuse électrise chaque geste
Elle l'était dès l'heure première, envisagée, la douleur
Justifiée la paralysie
Justifiée la paralysie
Devant l'immensité du vide et la prolifération des remuements
Puisant dans la mémoire des lombalgies passées
Puisant dans la mémoire des lombalgies passées
Je cherche un appui
Tout ceci m'aura uniquement garanti
Le pouvoir de me confier sans limite au paracétamol
Le pouvoir de me confier sans limite au paracétamol
Pour obstinément oublier qu'en place des sursauts de l'adoration
Le bas des reins brisé
Le bas des reins brisé
Est la seule perversion qu'il me reste
Février 2011
Février 2011