La seule douceur sous laquelle je succombe encore
Passe par ma bouche
Les canaux évacués de haut en bas
Je dors blottie contre mon estomac
Les autres orifices sont désertés depuis si longtemps
Je ne vois plus les rapports
Les autres orifices sont désertés depuis si longtemps
Je ne vois plus les rapports
J'innove dans l'absence
Je te passe outre
Toi qui te débines, qui m'avais pour toi seul en entier
Je laisse, un peu ralentie
Je te passe outre
Toi qui te débines, qui m'avais pour toi seul en entier
Je laisse, un peu ralentie
Le temps s'écouler entre mes jambes
La douceur, la douceur
Perdue dans ton absence sans répit
Je suis trouée par ce qui se tait
Je suis trouée par ce qui se tait
J'en rirais presque de ces volumes désertés
Mais j'ai un creux là
Que veux-tu que j'y plonge
Que veux-tu que j'y plonge
A part la dague de mon effacement ?
2010 ? 2011 ?
2010 ? 2011 ?